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L’être cher
L’être cher, rarement répandu et pourtant très couru.
Son enchantement nous disperse, parfois nous traverse, nous transperce.
On le ressent alors, jusque dans notre chair.
Il nous rend confus, on en devient obtus, oubliant que la passion tue.
L’être cher, ne doit pas être bête, encore moins, qu’une silhouette.
Elle demeure notre quête à tous, discrète et secrète. La recherche de l’unique, de l’ultime
au sublime.
Il requiert toute une vie pour nous dire oui.
Le plein d’énergie ! Du courage et de l’envie. De la passion à l’infini.
L’être cher, quand vient le jour où l’on te découvre… Amour ! L’on entend fort loin les tambours.
C’est le signe de la fin de l’échéance. Arrivée à deux doigts de notre décadence.
Son effervescence emplit nos sens. Avec lui, on avance désormais tout en cadence.
La tête haute, au côté de notre hôte. Dopé par son épidémique : glamour atour, parfois diabolique.
L’être cher ou la parfaite synergie avec notre nouvelle égérie, en route pour le dernier acte de notre vie.
Avec lui c’est le plein de vigueur. Le regard en cœur, qui ne réalise pas l’ampleur.
Laminaire et sanguinaire, il nous attire. L’on ne peut s’en défaire, ni l’extraire.
Avec lui : tendresse, allégresse, moments singuliers.
L’être cher. On chérit l’instant privé de concert avec notre dulcinée, pulsion prohibée…
Perfidie proscrite, substitution interdite, jamais plus l’on ne se contredit. C’est d’instinct inscrit.
Enfin ! On l’a trouvé. À Dieu l’illicite ! Place au plébiscite.
Il mérite que l’on se félicite, il nous rendra émérite. Soyons dignes, avec lui.
L’être cher, non pas infime, c’est là le signe. Place aux jours heureux. Ici, pas de place pour les envieux.
Il nous disperse, parfois nous traverse, nous transperce.
Il est tout à la fois : affection, dévotion, mais aussi déréliction !
L’être cher. L’amour d’une vie. L’incomparable ! L’inexorable... Amour de notre vie.
Paris le
MPB 07/01/2014
